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“Détective Pikachu” – Critique

“Détective Pikachu”, ou comment je suis retournée dans un passé futuriste

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Je suis une fan inconditionnelle de Pokémon, depuis le jour où ce jeu a vu le jour sur le marché européen. Tous les jeux, tous les dessins animés, tous les films, tous les mangas … J’ai avalé ce monde, plus que je n’ai vécu dans ce monde-ci. Tout naturellement, lorsque j’ai su qu’ils faisaient un live action de ma saga fétiche, la question ne s’est même pas posé, je suis allée voir le film.

De quoi ça parle ?

Tim Goodman travaille dans les assurances, bien loin du monde des dresseurs Pokémon. Voilà qu’on lui annonce la disparition de son père, agent de police à Ryme City. En s’y rendant afin d’y récupérer des biens, il tombe nez à nez avec un Pikachu qui parle. Le hic, c’est qu’il est le seul qui le comprend. En plus, il s’agit d’un hyperactif, accro au café et amnésique. Accompagné de son acolyte, il se lance à la recherche de son père.

Le film s’impose comme un spin-off et, de ce fait, s’éloigne absolument du schéma traditionnel de Pokémon et de ses films. On oublie les arènes, les combats, les quêtes. Ceux qui espéraient voir des scènes d’action et d’attaque seront probablement déçus.

Le film est un vrai film d’action et avec une intrigue bien filée. Le spectacle est au rendez-vous et la production n’a pas lésiné sur le budget. Soyons conscients que ce film est la première adaptation américaine de la firme japonaise. C’est un énorme honneur qu’a eu Rob Letterman – déjà connu pour avoir fait le live action de Sonicet surtout Shreken 2001.

Ce que je changerais

C’est un blockbuster dans toutes les règles de l’art. Alors oui, l’intrigue n’est pas la plus surprenante et on sait comment tout va se terminer très vite. Non, ce n’est pas axé sur tous les types de Pokémon existants, on ne nomme même pas des légendaires.

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Ce que j’ai regretté

Pas de Noctali en vue. Ok, ça, c’est extrêmement personnel – c’est mon Pokémon préféré. Forcément, je l’attendais quart de tour.

Ce que j’ai aimé

L’histoire reste attachante, amusante et on la suit avec en train. Son humour est agréable – admettons que Shrek reste encore à ce jour un film particulièrement drôle, si ce n’est le plus drôle de sa génération ! – et, graphiquement parlant, il s’agit d’un travail particulièrement soigné. Du début à la fin, on est immergé dans ce monde fantastique qui paraît incroyablement réel.

Ce que j’ai adoré

Sans aucun doute, la ribambelle de clin d’oeil fait à la saga Pokémon d’origine. Rob Letterman devait au moins ça aux fans, étant donné que la trame du film est absolument différent de l’histoire de base. Les plus âgés – comme moi … – ont une double lecture du scénario et ça les rendra à coup sûr nostalgiques. Les références sont multiples et les vrais fans les décèleront avec délice.

  • L’histoire de Mewtwo, déjà protagoniste du tout premier film de la saga Pokémon
  • Le Psykokwak, clin d’œil à celui d’Ondine
  • Mime, clin d’œil à celui de Délia
  • Lorsque Pikachu chante l’opening « Pokémon, attrapez-les tous ! »
  • La collection de cartes Pokemon de Tim

Je conclus donc

Oui, je recommande le film. Ce sont 104 minutes pendant lesquelles on retombe en enfance, on se laisse bercer par la nostalgie et ça fait un bien fou. Je parle pour moi, mais me retrouver plonger dans cet univers en 3D, avec des graphismes si peaufinés, m’ont donné les frissons à plusieurs reprises.

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