Humeurs

L’ignorance…

… est si difficile à gérer.

 

Expliquer ce que l’on ressent lors d’une crise d’anxiété à quelqu’un qui n’en a jamais souffert, c’est comme tenter de décrire l’odeur des fleurs d’oliviers à quelqu’un qui n’en a jamais senties. Il n’y a pas de bons mots, il n’y a pas de bonnes expressions.

Demander de l’aide est étrange, car souvent, on demande de l’espace, du vide, du silence. Mon remède est dans l’exile, la paix d’un moment de solitude.

Etre fort, y a-t-il vraiment un mode d’emploi ? Etre fort, est-ce vraiment tout tolérer ? Est-ce tout ignorer ? Comment expliquer que leur partage est ma souffrance ? Je n’ai que 4 murs et une tête pour me défendre, les barrières ne sont pas optimales. On ne cesse de vouloir enfreindre cet espace qui m’appartient.

L’anxiété est la seule maladie qui est combattue en étant ignorée. C’est magique. Elle apparaît lorsqu’on ne la sonne pas et disparaît lorsqu’elle est ignorée.

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